Hélas ! Zarathoustra, fou riche d’amour, ivre de confiance ? Mais tu fus toujours ainsi : tu t’es toujours approché familièrement de toutes les choses terribles.
Tu voulais caresser tous les monstres. Le souffle d’une chaude haleine, un peu de souple fourrure aux pattes — : et immédiatement tu étais prêt à aimer et à attirer à toi.
L’amour est le danger du plus solitaire ; l’amour de toute chose pourvu qu’elle soit vivante !
Ach, du liebreicher Narr Zarathustra, du Vertrauens-Überseliger! Aber so warst du immer: immer kamst du vertraulich zu allem Furchtbaren.
Jedes Ungethüm wolltest du noch streicheln. Ein Hauch warmen Athems, ein Wenig weiches Gezottel an der Tatze —: und gleich warst du bereit, es zu lieben und zu locken.
Die Liebe ist die Gefahr des Einsamsten, die Liebe zu Allem, wenn es nur lebt!
SOURCES
Traduction française
Ainsi parlait Zarathoustra, 46, Le Voyageur
Texte allemand
Also sprach Zarathustra, 46, Der Wanderer
***